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Delphes
Allongé sur ton corps de désir irradié
Je découvre chaque parcelle qui m’est dédiée.
A tes lèvres humides à jamais je m’abandonne
Effleurant le satin de ta peau avant que ne pardonnent
Ces gens bien pensants gardiens de la morale,
La décadence dans les vices de la luxure animale
Dans laquelle je t’entraînerai pour le plaisir
Par tes cris te trahir à en jouir.
Nous dormirons à Delphes loin de leurs sermons
Pour une nuit devenir ton éphémère Apollon
A l’écoute de son célèbre oracle qui te dira
Si mes lames sont justes et si tu me suivras.
Allons, ne crains rien ne sois pas aussi stupide
Une nuit dans ta vie qui comblera ce vide
Au souvenir éternel qui te marquera
Tel un fer dans tes chairs que tu quémanderas.
Abreuve-toi de mes plaisirs
Vis et découvre les vices du désir
Ne sois pas comme les autres irréelles
Ne te contente pas de rêver, vis au réel.
Je te tiendrai la main sur ces sentiers tortueux
Je veillerai sur toi et tu seras mieux,
Je te donnerai ce que personne ne t’a encore offert
Magicien transformant tes rêves d’hiver
Cachés dans le secret de tes entrailles
Qui n’attendent pour se révéler, qu’un détail.
Max Hératz
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