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    Le printemps de MaxDes fois je me dis que ça ne vaut pas le coup de tondre la pelouse mais quand je m'y plonge je sui le premier ravi de ne pas y rencontrer un brin d'herbe.

     


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  •  Je t'aime moi non plus

    Je passe sur tes lèvres comme un lapsus,

    Goûte ta peau au parfum d’eucalyptus,

    Laisse glisser ta robe à tes pieds

    Te faisant dessert à croquer.

      

    Tel le grand magicien, j’ose

    Me sers à double dose.

    Tu prends la pose

    Je t’expose.

      

    Je passe mes mains sur ton antre lisse,

    De mes doigts, y goûter tes délices,

    M’enivrant des effluves de ta nuque, timide,

    Que tu offres, penchée, à mes lèvres humides.

      

    Tu me lances un premier regard.

    Ne laissant rien au hasard,

    Tu m’allumes et passes en mode manuel,

    Une histoire d’O, mon Emmanuelle.

      

    Max Heratz

    Extrait du livre Je t'aime moi non plus, tome 1 de la trilogie du même nom.

     

     

     


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  • DelphesDelphes

      

    Allongé sur ton corps de désir irradié

    Je découvre chaque parcelle qui m’est dédiée.

    A tes lèvres humides à jamais je m’abandonne

    Effleurant le satin de ta peau avant que ne pardonnent

    Ces gens bien pensants gardiens de la morale,

    La décadence dans les vices de la luxure animale

    Dans laquelle je t’entraînerai pour le plaisir

    Par tes cris te trahir à en jouir.

     

    Nous dormirons à Delphes loin de leurs sermons

    Pour une nuit devenir ton éphémère Apollon

    A l’écoute de son célèbre oracle qui te dira

    Si mes lames sont justes et si tu me suivras.

     

    Allons, ne crains rien ne sois pas aussi stupide

    Une nuit dans ta vie qui comblera ce vide

    Au souvenir éternel qui te marquera

    Tel un fer dans tes chairs que tu quémanderas.

     

    Abreuve-toi de mes plaisirs

    Vis et découvre les vices du désir

    Ne sois pas comme les autres irréelles

    Ne te contente pas de rêver, vis au réel.

    Je te tiendrai la main sur ces sentiers tortueux

    Je veillerai sur toi et tu seras mieux,

    Je te donnerai ce que personne ne t’a encore offert

    Magicien transformant tes rêves d’hiver

    Cachés dans le secret de tes entrailles

    Qui n’attendent pour se révéler, qu’un détail.

     

     

     

    Max Hératz


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  • Quand les flammes de l’enfer

    De leur chaleur que l’on espère

    Intense et sulfureuse caresseront

    Notre peau quand nos corps s’embraseront,

    Nous serons alors seuls dans notre passion

    Perdus dans le feu de nos frissons

    Oubliant le tumulte des draps emmêlés

    Ne pensant plus à nos yeux cernés.

     

    Le ciel de la nuit parsemé d’une myriade d’étoiles

    Nous appartiendra en catimini jetant sur nous le voile

    De la voie lactée qui, étouffant nos râles et nos soupirs,

    Nous guidera sur le chemin charnel des plaisirs.

     

    Alors le monde autour de nous pourra bien s’écrouler,

    Notre chère et divine mère la Terre s'arrêter de tourner

    Que nous ne le devinerons pas, pris dans cette fusion

    Celle des sens, qui saura déchaîner nos passions

    Dans de violentes pulsions jusqu’en début de matinée

    Où nous nous endormirons l’un à l’autre enlacés

    Sans jamais avoir été lassés de nos fulgurants baisers,

    Nos corps recouverts de cette sainte rosée

    Qui aura tant et tant su nous faire rêver.

     

    Ne laissons pas la nuit des temps enterrer ce rêve.

    Libère-toi, marque dans ta vie une trêve.

    Relève la tête, franchis les obstacles et viens,

     

    Je t’attendrai, je serai là pour te tendre la main.

     

    Extrait Les Fleurs du Mage, Tome 1, page 29

    poésie 011


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  • Gianna

     

    Belle âme en souffrance

    Elle promène son insouciance

    Légère comme le vent et l’eau,

    Fragile comme le vol de l’oiseau.

     

    Le cœur tendre, et pourtant,

    Rock’n Roll décadence

    Qui met le feu

    Au fond de ses yeux,

    Et mène la danse

    Rock’n Roll à tous les temps.

     

    Un corps haut en couleurs

    Sans tige, un bouquet de fleurs,

    Elle marche en souffrant

    Laissant son cœur dans le vent.

     

    Rock’n Roll décadence

    Qui met le feu

    Au fond de ses yeux,

    Et mène la danse

    Rock’n Roll à tous les temps.

     

    Si un jour vous croisez Gianna,

    Ne lui dites pas Be Bop a Lula

    Mais plutôt Come on baby,

    Et si ses yeux meurent d’envie

    Face au chapeau bien vissé,

    Laissez-la aller vibrer.

     

    Rock’n Roll décadence

    Et la belle Gianna danse,

    Rock’n Roll à tous les temps,

    Et Gianna pleure sur les ans.

     

     

     

    Max Heratz, le 30/09/14


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